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France Adine

France Adine

France Adine est le nom de plume de Cécile Van Dromme (1890-1977). Elle est née à Esen-lez-Dixmude, dans une famille flamande d’expression française. Elle parle couramment plusieurs langues dont l’anglais et l’italien.

Romancière prolifique a l’imagination abondante, elle écrit surtout pour les femmes et pour les enfants. Elle situe ses romans dans des endroits qu’elle connait bien et qu’elle affectionne : la côte belge, l’Angleterre, l’Italie, et surtout, le Pays basque.

Journaliste de la revue « Femmes d’aujourd’hui » notamment, elle sera également vice-présidente de l’Association des Écrivains Belges et membre de l’Académie internationale de culture française.

Bibliographie

  • La coupe de Syracuse, 1929
  • Le maître de l’aube, 1930
  • La cité sur l’Arno, 1931
  • Le Royaume de Saül, 1932
  • La Madone aux Chérubins, 1933
  • Eve et le Phénix, 1934
  • Sirènes, 1936
  • La Bulle d’or, 1937
  • Leurs Héritiers, 1937
  • Noël en Flandre, 1940
  • Panchiko, 1941
  • L’inspiratrice, 1943
  • Loremendi, 1943
  • Iziar, 1944
  • Les justiciers, conte de Noël, 1945
  • L’échiquier, 1946
  • L’histoire de Fleurette, 1946
  • Noël en Flandre, conte de Noël, 1946
  • Les Clos des sorbiers, 1946
  • Véronique, 1949
  • Nigelle des Dunes, 1951
  • Le rouet qui filait tout seul, 1953
  • Marie du Zwin, 1954
  • Contes de neige et de soleil, 1956
  • Le grand Saint-Jacques, 1957
  • Le signe du Griffon, 1960
  • Odette, ou le bonheur en ménage, 1962
  • Tosca Naddi, 1963
  • Dans les mains des dieux, 1965
  • Cherche-bruit, 1966
  • Diane et le faune, 1970
  • La Dryade au château, 1973
  • Marie-Victoire, 1974
  • Le Quatuor de Chartwell, 1975

Titre(s) réédité(s)

Loremendi (1943)
Loremendi - France Adine
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Marguerite Baulu (1870-1942)

Marguerite Baulu

Marguerite Baulu est née à Bruxelles et est diplômée de l’école Normale des Régentes. 

Elle écrit plusieurs romans dont l’un des plus connu est La Bataille de l’Yser, récit historique sur la Grande Guerre, dans lequel elle relate ses propres expériences quotidiennes au milieu des « Poilus ».

Modeste Autome est son premier roman, écrit en 1911. Il figure parmi les finalistes du prix Goncourt et obtiendra, en Belgique, le Prix Auguste Beernaert.  En 1925, elle reçoit le prix du Syndicat des Romanciers français pour son roman Boulle et sa fille. À cette occasion, les français ne manquent pas de rappeler sa parenté avec leur patrie, puisque son père était français. Mais dans Modeste Autome, ce sont bien les Marolles qu’elle décrit.

Bibliographie

  • Modeste Autome, 1911
  • L’abbaye des Dunes, 1914
  • La bataille de l’Yser, 1918
  • Boule et sa fille, 1925

Titre(s) réédité(s)

Modeste Autome (1911)
Modeste Autome - Marguerite Baulu
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Madeleine Bourdouxhe 1906-1996)

Madeleine Bourdouxhe

Madeleine Bourdouxhe (1906-1996) est née à Liège. Elle étudie la philosophie et fréquente, avec son mari, les milieux surréalistes de Bruxelles et se lie, à la fin de la guerre, avec Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre.

Surtout connue pour son roman « La femme de Gilles », elle a toutefois écrit de nombreux autres textes tout aussi intéressants. Son œuvre est, aujourd’hui encore, traduite dans de nombreuses langues, notamment en anglais, en espagnol et en allemand, mais également en danois, en norvégien et en lituanien.

Bibliographie

  • Vacances, 1935, inédit en français
  • La femme de Gilles, 1937
  • A la recherche de Marie, 1943
  • Sous le pont Mirabeau, 1944
  • Mantoue est trop loin, inédit
  • Le voyageur fatigué, inédit

Titres édité(s)

Mantoue est trop loin (inédit)
Mantoue est trop loin - Madeleine Bourdouxhe

Mantoue est trop loin enchevêtre deux histoires : celle de la narratrice, une femme moderne, dont nous ignorons d’abord le nom, et celle d’Hilda, qui a vécu il y a de nombreuses années, à une époque toutefois difficile à situer.

Les deux histoires se répondent. L’une semble être la réalité, l’autre une fiction que la narratrice invente ou dont elle se souvient. Ces deux mondes coexistent. Se rapprochent jusqu’à fusionner.

Certes, cette fusion engendre une certaine confusion. Nous voulons comprendre, mais nous ne pouvons pas comprendre, parce que nous sommes incarnés dans une femme qui est en train de se construire, de se créer. Hilda nait sous nos yeux de l’imagination de la narratrice. Et dans ce processus de création, la narratrice met une partie d’elle-même, ce qui crée ce jeu de miroir entre les deux récits. En créant Hilda, on s’aperçoit que la narratrice se libère, qu’elle nait à elle-même, en même temps qu’Hilda.

Date de parution :
Nombre de pages :
Prix :
Novembre 2019
212
16€
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Marie Denis (1920-2006)

Marie Denis

Marie Denis, née Eliane Stas de Richelle, est née à Liège. Mère de six enfants, elle publie son premier roman, Des jours trop longs en 1961. Elle publie son deuxième roman, L’odeur du père six ans plus tard, en 1967. Roman qui obtient le prix Rossel.

Féministe engagée et militante, elle publie dans de nombreuses revues et siège au Conseil national des femmes de Belgique, une organisation qui fédère les organismes féministes belges. Elle est également l’une des fondatrices de la Maison des femmes à Bruxelles et une des initiatrices des Journées des femmes.

Outre ses romans, elle publie de nombreux ouvrages féministes tels que notamment Le Féminisme est dans la rue qu’elle écrit avec Suzanne Van Rokeghem en 1992. En 1998, elle reçoit, pour l’ensemble de son œuvre, le prix Félix Denayer.

Bibliographie

  • Des jours trop longs, roman, 1961
  • L’odeur du père, roman, 1967, édité pour la première fois en 1972
  • Célébration des grands-mères, 1968
  • Flandres, Collection la cuisine rustique, 1970
  • Dis Marie, c’était comment rue du Méridien 79 ?, 1980
  • Le féminisme est dans la rue : Belgique 1970-1975, avec Suzanne Van Rokeghem, 1992
  • La Rose des vents, 1995

Titre(s) réédité(s)

L’odeur du père (1972)
L'odeur du père - Marie Denis
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Marianne Pierson-Pierard (1907-1981)

Marianne Pierson-Pierard

Marianne Pierson-Pierard vit sa petite enfance d’abord à Mons, puis à Bruxelles.

Elle partage sa vie entre les voyages et l’écriture, qu’elle commence tard. Elle publie une quinzaine de romans et nouvelles. Plusieurs ont été primés, dont Dora, qui remporte le prix Marguerite Van de Wiele en 1951.

Marianne Pierson-Pierard a un don particulier d’observation qui offre à ses romans une acuité psychologique particulière.

Bibliographie

  • Nous ou le député Piret dans ses terres, en collaboration avec M-A Pierson, roman, 1936
  • Milie, roman, 1938
  • Inconstances, roman, 1946
  • Dora, roman, 1951
  • Les beaux étés, nouvelles, 1954
  • Le tour de soi-même, roman, 1957
  • La Chine à bâtons rompus, essai, 1957
  • La Frangimani, théâtre, 1960
  • La rose amère, roman, 1963 (traduit en italien en 1966)
  • Un petit mas au pied des Alpilles, roman, 1963
  • Plages, nouvelles, 1964
  • Neel Doff par elle-même, essai, 1964
  • Maud Frère, essai, 1966
  • Entre hier et demain, roman, 1967
  • Les cloches d’Ostende, nouvelles, 1970
  • Oslo au mois d’août, roman, 1971
  • Trois cent trente-deux lettres à Louis Piérard, précédées de Mémoires intérieures, essai, 1971
  • La dernière journée, nouvelles, 1974
  • Le premier été sans Fabienne, roman, 1975
  • Etre et avoir été, nouvelles, 1977
  • D’enfance et d’ailleurs, nouvelles, 1978
  • La vie passionnée de Katherine Mansfield, essai, 1979

Titre(s) réédité(s)

Dora (1951)
Dora - Marianne Pierson-Pierard
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Nelly Kristink (1911-1995)

Nelly Kristink

Nelly Kristink est née à Bruxelles. Sa mère est originaire d’une famille de paysans-horlogers des Ardennes liégeoises (Chauveheid) et son père est de nationalité allemande.

Elle devient institutrice, et, un peu isolée dans les Ardennes, elle commence à écrire.

Elle reçoit de nombreux prix dont le Rossel en 1948 pour son roman Le Renard à l’anneau d’or.

Nelly Kristink n’a pas fondé de famille, mais, à la lecture de son œuvre, on comprend que la terre ardennaise lui en a tenu lieu.

Bibliographie

  • La source vive, 1943
  • Philippe, 1944
  • Le village des Charmilles, 1945
  • Le Beaucaron, 1949
  • Le Renard à l’anneau d’or, 1949
  • La procession des cailloux, 1952
  • La Rose et le rosier, 1959

Titre(s) réédité(s)

Le Beaucaron (1949)
Le Beaucaron - Nelly Kristink
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Marguerite Van de Wiele (1857-1941)

Marguerite Van de Wiele

Marguerite Van de Wiele (1857-1941) est née à Ixelles le 1er décembre 1857, d’un père flamand et d’une mère française.

Féministe avant l’heure et d’une manière qui lui est propre, elle fut l’une des fondatrices de notre littérature renaissante.

Si elle vit de sa plume, ce qui est rare à l’époque, c’est pour subvenir aux besoins de sa famille, dans un milieu presque hostile, et dans des conditions qui nous paraitraient aujourd’hui décourageantes.

Ses ouvrages sont pour la plupart empreints d’une tristesse sereine. L’analyse contenue des sentiments procure une certaine gravité à ces récits. Gravité contrebalancée par un style fluide et naturel.

Bibliographie

  • Lady Fauvette, 1879
  • Maison flamande, 1883
  • Filleul du Roi, 1884
  • Misères (nouvelles), 1888
  • Insurgée, 1890
  • Les frères Van Ostade, 1893
  • Le sire de Ryebeke, légende flamande, 1894
  • Fleur de civilisation, 1901
  • Ame blanche, 1908
  • Contes de flandres, 1911
  • Légendes, 1913
  • Le mur de Gaze, 1928

Titre(s) réédité(s)

Ame blanche (1908)
Ame blanche - Marguerite Van de Wiele
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Jeanne de Vietinghoff

Jeanne de Vietinghoff

Jeanne de Vietinghoff (1875-1926) est née à Bruxelles.

Moraliste et mystique, elle écrit quatre essais et un roman. Son œuvre est à la fois optimiste et pessimiste. Elle pousse à oser être soi, tout en reconnaissant la part de souffrances et de déceptions que cette audace peut engendrer.

Amie de la mère de Marguerite Yourcenar, qui meurt à sa naissance, Jeanne sera très proche de Marguerite ainsi que de son père, dont elle aurait été la maîtresse.

Elle fût un modèle pour Marguerite qui utilisera ses traits dans plusieurs de ses romans.

Bibliographie

  • Impressions d’âme, 1909
  • La liberté intérieure, 1912
  • L’intelligence du bien, 1915
  • Au seuil d’un monde nouveau, 1921
  • L’autre devoir, histoire d’une âme (roman), 1924
  • Sur l’art de vivre, 1927

Titre(s) réédité(s)

L’intelligence du bien (1915)
L'intelligence du bien - Jeanne de Vietinghoff
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Jeanne de Tallenay (1869-1920)

Jeanne de Tallenay (1869-1920) est née à Weimar en Allemagne, d’un père français et d’une mère russe.

Elle épouse à 17 ans, Van Bruyssel, chargé d’affaires de Belgique au Venezuela, et acquiert, de ce fait, la nationalité belge.

Oubliée des oubliées, rarement citée dans le peu d’ouvrages qui existent sur les femmes de lettres belges, nous ne savons pas grand-chose d’elle.

Elle a écrit plusieurs romans, souvent marqués par son goût pour le mysticisme en vogue à l’époque. Elle collabore également à différentes revues et écrit des chroniques sur la vie mondaine à Bruxelles sous le pseudonyme de Trévilliers.

Bibliographie

  • Souvenirs du Venezuela, 1884
  • L’invisible, 1892
  • Treize douleurs (nouvelles), 1895
  • Au sanatorium (nouvelles), 1896
  • Le réveil de l’âme, visions à l’abbaye de Villers, 1898
  • Viva Perpétua, 1905

Titre(s) réédité(s)

L’invisible (1892)
L'invisible - Jeanne de Tallenay
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Caroline Gravière

Caroline Gravière

Caroline Gravière (1821-1878) est le nom de lettres d’Estelle Crèvecoeur.

Surnommée la Georges Sand belge, ses écrits mettent généralement en scène le milieu bourgeois qu’elle trouve trop étriqué et hypocrite.

On retrouve, dans ses romans les préoccupations de l’époque : anticléricalisme, lutte contre les préjugés sociaux, féminisme, mais on y trouve aussi comme un déchirement entre cœur et devoir qui semblent nécessairement inconciliables à l’auteur.

Bibliographie

La présente bibliographie reprend les différents titres que nous avons pu identifier. Nous ne sommes toutefois pas certains que celle-ci soit tout à fait complète. Nous n’avons d’ailleurs pas pu retrouver l’intégralité des œuvres citées.

  • Sarah, (?)
  • Une histoire du pays, 1864
  • Un lendemain, 1867
  • Sur l’Océan, 1867
  • Le vieux Bruxelles, 1867
  • Une expérience in anima vili, 1867
  • La servante, 1872
  • L’énigme du docteur Burg, 1872
  • Gentilhommière d’aujourd’hui, 1872
  • Le bon vieux temps, 1872
  • Mi-la-sol, 1872
  • Sainte-Nitouche, 1873
  • Choses reçues, 1873
  • Un paradoxe, 1875
  • Une Parisienne à Bruxelles, 1875
  • Le sermon de l’Abbé Goyet, 1876
  • Un Héros, 1877

Titre(s) réédité(s)

Une Parisienne à Bruxelles (1875)
Une Parisienne à Bruxelles